« L’harmonie fut ma mère dans la chanson des arbres et c’est parmi les fleurs que j’ai appris à aimer. »

Friedrich Hölderlin

jeudi 18 mars 2010

Le Cri de l'Aigle...



Nouvelle date anniversaire de la naissance de mon premier enfant…
Le temps suit son cours en nos esprits et renouvèle ainsi certaines dates d’importance que nous ne pouvons oublier, quelque chemin de transcendance que nous ayons parcouru…
Et le temps de ce monde marque pour chacun des avènements mystérieux…

Certaines d’entre vous chères amies, et certains d’entre vous aussi chers amis, ont déjà lu lorsque j’écrivais dans Miroirs et Reflets, ce « Cri de l’Aigle », cet instant miraculeux où la femme offre au monde un enfant du verbe…
Pour ma fille dont c’est l’anniversaire,
Pour toutes les femmes connues ou inconnues en instance de ce mystère,
Pour mon fils devenu père,
Pour tous les hommes qui semblent méconnaître l’infinie valeur du principe féminin

Je retranscris, ici, ce « Cri de l’Aigle »….




Accroupie au plus intime de la Terre, éperdue de souffrance et de joie, seule sous le miroir du ciel, une femme accomplit le rite immuable du plus grand des Mystères.
Du monde bouillonnant de clameurs guerrières elle s’est éloignée… De ses bras douloureux elle cerne la rondeur lunaire de son ventre blanc.

Au rythme magicien des battements de son pouls, sous la houle du vent de l’arbre qui pulse sous sa chair, elle respire hâtivement.
L’air est limpide… si limpide, si ténu.
Impossible de le palper. Impossible de le retenir entre ses doigts.
Il n’inscrit là que le mouvement, qu’une vibration légère…

Comme en rappel au désir attractif involontaire, à cette pulsation amoureuse étrangère qui lors d’ébats furtifs lui avaient fait craindre de défaillir, elle s’accroche à l’air, elle le happe, l’engloutit.
Invisible, immatériel, il est le souffle utile, essentiel à ce que dans l’instant, elle se doit d’accomplir…
Ce n’est que par ce fil d’Air qui la relie au monde des Eaux où repose encore le fruit précieux du désir, par cette nourriture infime de l’âme et de l’esprit, que peut surgir la Vie Consciente.
Elle le sait, elle le sent.

Elle-même engendrée par l’air tandis qu’elle dormait assoupie sous les eaux, par les jeux du désir elle est devenue terre fertile.
Et là, maintenant, elle va devenir… Mère.

Tandis que des tourbillons violents agitent ses entrailles visant à expulser du nid des eaux cette nouvelle graine de Vie…
Tandis qu’une onde souterraine soulevée par le vent puissant de l’arbre qui pulse sous la chair, un orage aux lueurs d’un feu électrique inconnu, gronde, et illumine d’éclairs fulgurants le profond de la caverne lunaire…La foudre surgit…. brise les chaînes et les liens du déni de l’espace ouvert …

Un Enfant du Verbe est né.
L’appel de l’Air a effectué son office.

Le monde, s’agitant sans respirer dans les ténèbres des faux espoirs d’irrémédiables attentes déçues, n’a rien entendu du Cri de l’Aigle.


Mutti écrit en mars 2009

jeudi 11 mars 2010

Inconnaissance...



Sous le regard, la forêt s’étend, se niche, dessine la colline, se moquant bien de savoir de quelles essences elle se constitue.
Il n’y a que ce moi, seulement un regard, rien qu’un regard qui, par saccade se fige et croit s’animer au rythme de ses multiples interrogations : qui est celui-ci ? Qui est celui-là ? Qu’est-ce que cela ?

La Nature s’indiffère de ce qu’Elle Est, arbre ou forêt toute entière, vallée ou colline, éléphant ou gardénia, homme de chair ou cristal, Elle Vit…
Elle vit chacune des fractions animatrices de l’Intelligence qui la compose comme une symphonie, toujours inachevée….

Ce ne sont que des éclats de « moi », des personnages, d’ombreux reflets du soi animés d’un mouvement virtuel, alourdis et embarrassés par le flot de leurs faires, qui étiquettent ce qu’ils croient voir en termes d’objets et déclarent formellement toute vision comme une nécessaire possession.
Ne souhaitant rien lâcher de peur de ne plus exister, les personnages nomment et catégorisent ce dont La Nature s’indiffère en Vivant chaque fraction de ce qu’Elle Est Tout Cela.

Dans le centre du regard, qui coexiste avec elle et en elle, sinon la verrait-il, la colline se dissout n’offrant plus d’espace pour se différencier dans le voir … il n’existe plus de différence que pour le savoir, dans la mémoire de ce qu’elle est là et que ce corps est là la contemplant, soudés par l’instant communicatif particulièrement relationnel.

Silence, Immobilité, Immuabilité … Amour.

Le je, reste là, c’est sûr, enregistrant, mémorisant sans le vouloir ni le savoir l’instant sublime d’une rencontre immortelle.
Mémoire … d’une couleur intensément vivante, verdoyante d’une atmosphère irisée de mille et mille vies se côtoyant sans se heurter, dans un espace sans espace qui cependant enregistre et inscrit l’instantané des formes multiples que peut prendre un monde de conscience prévisionnelle.

Que sais-je ? Que savons-nous ?

vendredi 5 mars 2010

Retour... en Miroirs...


Près de la fenêtre, face à la rue qui déroule ses kilomètres vers un ailleurs infini, mon regard accroche la lumière de la colline environnante. Immobile, soudainement coite au profond et au-delà des sens … réalité, miroirs, reflets … que sais-je ?
Tout se trouve confondu dans un instant de paix inimaginable !

La colline, immobile … et ce moi … qui regarde hors de la fenêtre, immobile aussi, la contemplant.
Que sais-je d’elle et de qui la contemple ?
Que savons-nous … du regard, de la fenêtre, de la rue qui déroule ses kilomètres que quelque autre regard tronçonne et mesure ?

Que savons-nous … de la colline qui, en deçà de son immobilité, paraît frémir sous l’air du temps que la pensée désigne quelque instant, à l’extérieur du regard tranquille.
Que veut dire cet instant qui se creuse au fond du regard, qui se gonfle et s’élargit, générant entre elle et ce moi, comme un sourire de reconnaissance, une vallée en laquelle le monde défile, revêtant le site mémorisé de tous les autres paysages possibles …

… et tandis que les maisons de la vallée se dénudent une à une sous la force habile de la pensée qui les gomme ou les reconstruit à la lueur de la mémoire des mondes …

La Nature, alentour, se tient tranquille, toujours elle-même...


Image dans "Miroirs et Reflets" 2007

lundi 1 mars 2010

Place of Spirit


Soen-sa dit : « Où est l’intérieur ? Où est l’extérieur ?
- L’intérieur est ici dedans, l’extérieur est là dehors.
- Comment peux-tu séparer ? Où est la frontière ?
- Je suis à l’intérieur de ma peau, et le monde est à l’extérieur. »

Soen-sa dit : « C’est la peau de ton corps. Où est la peau de ton esprit ?
- L’esprit n’a pas de peau
- Alors où est l’esprit ?
- A l’intérieur de ma tête.
- Ah, ton esprit est très petit ! »

(- extrait d’un dialogue entre le maître zen Seung Sahn - dit Soen-sa et un étudiant)


Lama Denys Teundroup dit :

« L’esprit est le secret le mieux gardé qui soit
car ce qui le cache est ce qui le cherche… »

mardi 23 février 2010

Somewhere... Sometime



"S'il y a des obstacles, ce n'est pas l'infini,

Si cela se compte, il ne s'agit pas d'étoiles,

Si cela tremble ou s'agite, ce n'est pas une montagne,

Si cela croît et décroît, ce n'est pas un océan .....

Si cela passe sur les ponts, ce n'est pas une rivière,

Si cela se capture, ce n'est pas un arc-en-ciel.



Voilà les paraboles des six perceptions extérieures."


Milarepa

dimanche 21 février 2010

De Bleu... et de Vert





" Vigilant et inventif, l'enfant qui n'a ni passé,
ni références, ni jugements de valeur,
vit, s'exprime, joue dans la liberté."

Arnaud Desjardins


mercredi 17 février 2010

Silence de l' Amour...



« L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse. »

Christian Bobin
(Ressusciter )



« Comment sortir de soi ? Parfois cette chose arrive, qui fait que nous ne sommes plus enfermés : un amour sans mesure. Un silence sans contraire. La contemplation d’un visage infini, fait de ciel et de terre. »

Christian Bobin
(Lettres d’or)

samedi 13 février 2010

Entre toi et moi



Entre toi et moi, juste un fil de Soi

Une vibration subtile, une onde secrète

Pour Aimer, s’aimer,

Pour s’éprouver parfois.

Pour se goûter,

Pour cœur à cœur se laisser toucher.

Pour s’écouter, se regarder,

Pour se connaître

Et se reconnaître

Libre

Dans la Présence

lundi 8 février 2010

Vivre... c'est Agir ...



Vivre, c’est agir,
Là où l’on est,
Là où cela se peut,
Même en silence,
Secrètement,
Discrètement,
L’indignation juste posée dans le nid du cœur, aux creux des paumes et au bout des doigts…

Tant de paroles, tant de gestes qui ne sont que les effets de l’ignorance.

Sur les sentiers du temps, trop ne savent ce qu’ils disent, ce qu’ils font, ce qu’ils sont, pourtant le cœur pardonne et poursuit sa route… l’amour vrillé aux talons de ses pieds, il marche et agit, sans défense et sans peur.

Discrète, l’indignation rivée au cœur, se fusionne à la compassion et trouve, très simplement, tous les outils de l’agir.



dimanche 31 janvier 2010

Vivre...




"Veux-tu vivre heureux ? Voyage avec deux sacs,

l'un pour donner, l'autre pour recevoir..."


Johann Wolfgang von Goethe

jeudi 21 janvier 2010

Réminiscence...



Dès lors que ne se formule plus la mémoire pourtant inextinguible et utile à la formation des mondes de conscience… Dès lors que la signifiance des mots se délie de l’image conceptuelle pour n’être plus que jaillissement du Verbe… Dès lors que le corps pensé ne traduit plus seulement la forme mais l’ÊTRE… Nous sommes, ce qui, toujours, a été, Est et sera…

Et nous le sommes, au sein même de ce qui s’avère être, impensable, inconnaissable…

Et nous le sommes, au sein d’une clarté en laquelle, plus rien ne peut être dit.

Et là - quand bien même le vêtement physique et mental en manifeste la conscience, ou non, la croyance, ou non - se trouve être le lieu, l’espace en lequel, chaqu’UN est, l’Unique… le lieu, l’espace où repose le mystère des cycles de la manifestation, claire ou voilée.

Dès lors que l’Intuition nous guide et nous conduit sur le chemin de la reconnaissance de l’Unique en chaqu’UN - quelque soit le degré de conscience ou d’ignorance, quelque soit le mode de sa révélation formelle - la compréhension, la tolérance, la compassion, l’amour inconditionnel se déploient, sans panoplie ni apparat, bien au-delà des convictions signées par l’opinion, ou par un idéal rêvé…

Dès lors, au quotidien des ressentis, sur la trame noueuse des vécus existentiels que les spirales de la pensée exécutent point à point sur la ligne sans commencement ni fin du temps, coexiste la claire conscience que demeure en chaqu’UN, en sa traversée des tempêtes de la souffrance et des vents de douleurs, l’espérance de découvrir la joie derrière les nuages sombres…

En cet éprouvé des drames humains, l’amour et la joie ne troublent en aucun cas la vue, elle se tisse d’empathie et de compassion.

« JE SUIS » est le Verbe de chaqu’UN…

« En Soi est l’éprouvé de la vie,
En Soi est l'accueil, la fleur qui se cueille,
L'Être qui se recueille dans la souffrance,
Au seuil de la liberté qui réveille
Le libre arbitre du rêve-veilleur.
Avec à chaque instant d'instant d'années,
Le vrai choix de parler ou de se taire,
Et d'aimer profondément cela,
En toutes circonstances d'Amour. »

mercredi 13 janvier 2010

Temps Zéro...


Au ciel du tranquille
L’Esprit sans mesure
Indéfiniment navigue
Au gré si simple
De la flèche du temps

Au ciel du tranquille
L’esprit sans mesure
Anime la nuit noire
Magicienne révélatrice
De la création du temps…

mutti

samedi 9 janvier 2010

Quelques mots...



Le moi, est un trop vieil enfant.

Sous les charmes du temps il se voile, se grime, se masque et ne se reconnaît pas.
Il pense, et pense, et pense …en se contemplant…
Sur le livre du temps, il écrit ce qu’il croit, ce qu’il pense et pourtant ne comprend pas.

De marge en marge, ici ou là, s’étirent, se griffent, grimacent, se mordent, s’étalent, s’enlacent, des mots d’hier, des mots du jour, des mots douleur, des mots fièvre, des mots d’ardeur, des mots électriques.
Aussi des mots de feu, des mots lumière…
Des mots d’amour, mots de tendresse,
Des mots de douceur,
Mots de satin, mots de soie.

Papiers et plumes en mains, rudes ou lisses, les mots s’échappent, les paroles roulent, les phrases s’insinuent. Des maux se préparent, se glissent aux replis du corps qui peine et souffre dans la fournaise d’âpres malaises, tous forgés, par les mots.
Tant de mots épais, si lourds, si laids, si dérangeants,
Ou si petits, si frêles, si déroutants.

Parfois des mots si beaux, si grands, si puissants…
Les mots du cœur vivant,
Du vrai, du véritable enfant
Qui doucement, tranquillement,
Lettre après lettre, dessine
L'Idée, les stances du Verbe,
Du créateur de la ronde des mondes,
De la danse éternelle et infinie de La Vie.

Pour que les maux s’allègent, pour que les maux s’épuisent, que les corps s’illuminent,
La Vie nous invite, très simplement …
A accepter la pulsation,
A s’imprégner du rythme
Pour avec Elle,
Joyeusement,
Apprendre la valse
A trois temps…

Et danser…


lundi 4 janvier 2010

Bien Veillance ...



Metro.

La foule se presse sur le quai. Attente. Impatience.
Un homme en colère hurle, invective et bouscule les passants, surtout les femmes…
« Toutes des putains ! Vocifère-t-il …

L’agression, verbale, semble tomber à froid…
Regards d’hommes… Sourires faibles, goguenards … indifférence craintive !
C’est un ivrogne… murmure l’un d’eux, un pov mec !

Quelques femmes assises, se lèvent, s’écartent, s’esquivent…

Une femme, âge certain et assuré, s’approche tout près de l’homme.
Pourquoi, lui dit-elle, en chuchotant l’interrogation…
Pourquoi ne serions-nous toutes que des putains, ne sommes-nous pas avant tout, des amies, des mères, des grands-mères.
La voix douce, interrogative, lève un accent de curiosité dans l’œil de l’homme, interrompt l’invective prête à surgir, inonde la souffrance brûlante de la colère et l’éteint.
L’homme lui fait face, se laisse envahir par le regard bienveillant qui l’invite à s’asseoir…
Parlons de cela, ajoute la femme, voulez-vous ?

S’avisant de la main qui montre le banc, l’homme s’assied.

Une rame se glisse à quai, la foule impatiente s’engouffre dans les wagons.

Sur les bancs de plastique bleu, un homme, une femme, deux êtres, se parlent, doucement...


jeudi 31 décembre 2009

Bienvenue à 2010 ...


et si possible gardons en mémoire que,

"la vraie générosité envers l'avenir
consiste à tout donner au présent"

Camus


mardi 29 décembre 2009

Choisir d'Aimer ...


« c’est l’amour que nous portons en nous,
Au cœur de notre être. Là, nous trouvons une source infinie. »

(Texte entier chez Anne-Marie – http://justattitude.canalblog.com/ )

Et n’est-ce pas en cela, en Aimant, que nous trouvons la tâche, l’action, la plus simple, la plus facile à accomplir ?

N’est-ce pas bien trop compliqué que de s’insupporter, que de se dire je n’aime pas, je déteste, je hais… que de passer le temps que trace chaque évènement dans la mémoire, à ne penser que, cela aurait pu être « mieux », « autrement », qu’hier c’était bon, qu’aujourd’hui c’est difficile …

Quelle fatigue ! Quelle usure !

Puissions-nous Voir que le temps n’existe que dans la succession des évènements complexes et de plus en plus complexifiés que nous nous évertuons à élaborer pour satisfaire l’idée du « moi »… et ainsi, s’agiter, se démener… et en ces « faire » extrêmement compliqués… ne pas s’ennuyer ! …

Sans doute suis-je habitée par une douce paresse contemplative, « j’ai choisi » ce qui m’est apparu, simple et facile… AIMER.

mercredi 23 décembre 2009

Un Coeur blanc de lumière...

« Mais quand la foudre te tombe dessus
Tu demandes pourquoi c’est toi l’élue
L’oiseau siffle et tu l’entends
Tu crois qu’il s’est arrêté pour toi
Les petits battements de son cœur
Sont comme un petit rayon de bonheur
Tu souhaites alors qu’un jour
Ta vie soit remplie de cet éclat

Plus de tracas

Juste l’amour à tout va

Des sourires plein les bras

Et un cœur blanc de lumière. »


de NATHAMSA


avec mes tendres remerciements
mutti

lundi 21 décembre 2009

Open Sight ...


L’hiver emmitoufle les corps de manteaux et autres doudounes confortables et chaudes, de bonnets de laines, de mitaines douces aux mains, qui se nichent frileusement encore aux plus profonds des poches accueillantes… sous le froid l’œil s’alarme de gouttelettes piquantes et le nez rougi… L’air est vif et bon, le paysage immaculé…

Pourtant, dans le même instant de cette immense beauté blanche,
quelque part au bout du monde
aux confins de l’horizon qui s’élargit dans la conscience,
coexiste un ami, une amie,
que l’on pourrait croire, inconnus,
mais de qui l’esprit tranquille et serein
contemplant l’immensité océanique
me fait rappel et joie qu’ici et maintenant,
comme ailleurs et autrement,
la Vie s’anime et se joue du temps qui passe,
indifférente aux pendules des hommes…

Et je marche doucement
enfouissant mes bottes de feutre indien dans la neige,
en écoutant la note fine du sable
qui murmure aux tréfonds de mon cœur,
la chanson du cristal,
que partage l’essence, de la neige et du sable…


mutti


dimanche 20 décembre 2009

Oasis ...



Face à face avec d’innombrables questions jaillissantes toutes de nulle part, nous errons dans le désert des réponses insatisfaisantes. Impossible pourtant d’abandonner la route, il nous faut marcher, marcher et encore marcher tant que ce corps contient les parfums, les saveurs de la vie qui l’a fait apparaître ici.

Et dans ce désert, en cette errance, tels quelques mirages inespérés, surgissent des oasis, de petits espaces ombragés laissant l’air et la clarté nous inonder de joie, des oasis pour des questions orageuses se protéger, se reposer et pour, dans l’eau qui fit naître en cette image, les palmiers, plonger son visage, le rafraîchir, le nettoyer…

Merci pour toutes vos oasis, Amies et Amis

Mutti

samedi 12 décembre 2009

Objets vibrants...



Toute forme apparaît au monde
dans le secret
de la lumière
et de l'énergie du vide
mutti