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« Le sage ne souffre ni de la solitude ni de la multitude, même si par tempérament personnel il peut sentir qu’il excelle dans la solitude. Dans la vie sociale on est ceci ou cela.
Dans la solitude, on a le temps d’être, tout simplement.
On a l’occasion aussi de percevoir l’être de la nature et le silence au sein duquel celle-ci travaille. Tous les petits bruits habituels, chants d’oiseaux, bruissement du vent dans les arbres, sont imprégnés du murmure d’un silence beaucoup plus fondamental.
Le solitaire baigne dedans, son silence intérieur vibre à l’unisson de ce silence extérieur. »
Jacques Vigne – « La mystique du silence »