« L’harmonie fut ma mère dans la chanson des arbres et c’est parmi les fleurs que j’ai appris à aimer. »

Friedrich Hölderlin

jeudi 15 avril 2010

Vacances...


Et voilà, c’est bientôt, c’est demain … l’heure des vacances

pour nos enfants et nos petits enfants…

Ah oui… pour les grands-mères aussi… m’ont-ils dit…

Alors c’est ainsi,

Je prends mes jeans, quelques pulls et un sac – euh ! Pas trop rempli…

Et avec ces arbres et ce jardin déjà tout fleuris, je vous dis,

A tout bientôt mes amies (is)


Tendres bises à tous


Mutti

mardi 13 avril 2010

Labyrinthe...



Il est en ce que nous nommons le mental, en ces vagues de pensées qui nous environnent incessamment, des zones de paix et des zones de turbulences et tout aussi incessamment chacun s'y promène, les uns consciemment, d'autres inconsciemment...

La zone de turbulence et le rythme chaotique de ses chants négatifs, destructeurs et haineux laisse celui qui se fourvoie sans conscience en cette zone, aux prises des vagues hurlantes et grimaçantes qui le heurtent, le frappent, le ballotent en tous sens, ne lui laissant presque plus que le choix de la souffrance où résident les pensées que l’erreur et le mal n’appartiennent qu’à l’autre.

La conscience, qui s'accorde aux divers rythmes harmonieux des chants d'amour, de paix, et des paroles magnanimes, permet la navigation en toutes zones, sans se perdre ni se laisser toucher par les effluves de l'irresponsabilité qui règne dans les zones de turbulences...
Parfois la rencontre de quelque compagnon de route que cette zone de turbulence se préparait à noyer sous les lames aigües de son flux négateur invite l’ami, lui ouvre les portes de sa maison, de son cœur. Conscient de ce mystère labyrinthique, il accepte de pénétrer la zone afin d’offrir une aide à ce compagnon qui lui semblait avoir lancé l’appel ...

Ce n’était que folle audace ou grande naïveté.

Dans le labyrinthe, les forces tumultueuses, tel un tsunami dévastateur, s’enroulent autour de l’audacieux, du naïf amoureux et le désarçonnent… puis sur un instant, l’instant d’une profonde et vive respiration… aspiration, inspiration, le flux vital réanime ce naïf audacieux et l’emporte sur la rive paisible, loin du labyrinthe…

L'esprit conscient se meut librement, absout de tous ressentiments.

Il vit joyeusement sa liberté d’être ce qu’il est.

Il rejoint toujours la compagnie de ceux qui invitent à entendre, à danser et à chanter l’harmonie vitale hors du labyrinthe, de cet espace où personne ne peut aider personne s’il ne trouve d’issue en lui-même, et s’exerce à rejeter toutes les formes que peut prendre… le fil d’Ariane…