« L’harmonie fut ma mère dans la chanson des arbres et c’est parmi les fleurs que j’ai appris à aimer. »

Friedrich Hölderlin

mercredi 23 décembre 2009

Un Coeur blanc de lumière...

« Mais quand la foudre te tombe dessus
Tu demandes pourquoi c’est toi l’élue
L’oiseau siffle et tu l’entends
Tu crois qu’il s’est arrêté pour toi
Les petits battements de son cœur
Sont comme un petit rayon de bonheur
Tu souhaites alors qu’un jour
Ta vie soit remplie de cet éclat

Plus de tracas

Juste l’amour à tout va

Des sourires plein les bras

Et un cœur blanc de lumière. »


de NATHAMSA


avec mes tendres remerciements
mutti

lundi 21 décembre 2009

Open Sight ...


L’hiver emmitoufle les corps de manteaux et autres doudounes confortables et chaudes, de bonnets de laines, de mitaines douces aux mains, qui se nichent frileusement encore aux plus profonds des poches accueillantes… sous le froid l’œil s’alarme de gouttelettes piquantes et le nez rougi… L’air est vif et bon, le paysage immaculé…

Pourtant, dans le même instant de cette immense beauté blanche,
quelque part au bout du monde
aux confins de l’horizon qui s’élargit dans la conscience,
coexiste un ami, une amie,
que l’on pourrait croire, inconnus,
mais de qui l’esprit tranquille et serein
contemplant l’immensité océanique
me fait rappel et joie qu’ici et maintenant,
comme ailleurs et autrement,
la Vie s’anime et se joue du temps qui passe,
indifférente aux pendules des hommes…

Et je marche doucement
enfouissant mes bottes de feutre indien dans la neige,
en écoutant la note fine du sable
qui murmure aux tréfonds de mon cœur,
la chanson du cristal,
que partage l’essence, de la neige et du sable…


mutti


dimanche 20 décembre 2009

Oasis ...



Face à face avec d’innombrables questions jaillissantes toutes de nulle part, nous errons dans le désert des réponses insatisfaisantes. Impossible pourtant d’abandonner la route, il nous faut marcher, marcher et encore marcher tant que ce corps contient les parfums, les saveurs de la vie qui l’a fait apparaître ici.

Et dans ce désert, en cette errance, tels quelques mirages inespérés, surgissent des oasis, de petits espaces ombragés laissant l’air et la clarté nous inonder de joie, des oasis pour des questions orageuses se protéger, se reposer et pour, dans l’eau qui fit naître en cette image, les palmiers, plonger son visage, le rafraîchir, le nettoyer…

Merci pour toutes vos oasis, Amies et Amis

Mutti